mardi 31 janvier 2012

16e siècle




La taverne et l’église 
Les tavernes sont aussi regardées avec désapprobation par l'Église, car les jeux sont encouragés par les patrons qui fournissent des dés, des cartes et différents jeux de table. À l'extérieur, on y trouve aussi des jeux de boules et des pistes de tir à l'arc. Aussi les tavernes ont très vite une réputation de lieux pour toutes sortes d' activités criminelles ou illégales.
La Taverne est le centre social alternatif à l’église. Une sournoise guerre d'influence entre curé et tavernier commence. Dans les campagnes, les femmes se retrouvent souvent à l'Église, et les hommes dans la Taverne, qui deviendra notre fameux "café". Les deux espaces sont souvent situés l'un en face de l'autre, irréductibles, de chaque côté de la place du village. Les femmes ne sont cependant pas bannies des tavernes. Les hommes et les femmes y célèbrent ensemble toutes sortes de cérémonies et de fêtes. On fête les naissances, les dons de pain bénit, la fin des vendanges ou des moissons, la fête du saint patron du village. On y célèbre et organise des mariages et des funérailles, avec l'aide de curés itinérants, à la grande fureur des curés résidents.
Aubergistes
Les aubergistes jouent aussi le rôle de prêteurs sur gage. À  une époque où le voyageur étranger est examiné avec suspicion,  un endroit tel que l'auberge, qui est le passage obligé de l'étranger, doit forcément avoir un relent de coupe-gorge. Certains aubergistes étaient d'ailleurs de collusion avec des détrousseurs en tout genre. Dans certaines villes, il est interdit aux natifs du lieu de pénétrer dans les auberges, sur le motif qu'elles encouragent la débauche et la dépense injustifiée des salaires.
Cabaretier
Pour être cabaretier, il fallait être catholique romain. Cette disposition se trouve déjà en 1587 ; en 1647, elle fut maintenue. Les cabaretiers ne devaient recevoir personne chez eux le dimanche pendant les offices, et de même pendant les trois derniers jours de la semaine sainte. Les officiers de police visitaient les boutiques pour s’assurer de l’exécution de ces règlements. En cas de contravention, les cabaretiers étaient passibles de fortes amendes, et même parfois, s’il y avait récidive, de peine corporelles.
Les lits
Les auberges ont toutes quelques chambres rustiques à offrir au visiteur de passage. Le lit se partage généralement à deux ou à trois. Au Moyen Âge, il est normal de partager son lit avec celui qui vient vous visiter. Être bourgeois, c'est être équipé chez soi d'un lit à quatre places afin de pouvoir dormir avec ses amis.
La nourriture
En campagne, la nourriture est peu variée, elle est principalement constituée de pains ( la fouace) et de bouillies ( la fromentée). Les fèves et les pois sont très appréciés, seulement qu’eux portent le nom de légumes.  Pour les potages, il y a les coscossons,  le salmiguondin ( un mélange de viandes assaisonnées avec du sel) et une fricassée de fèves.
Chez le bourgeois de la ville, les choses sont plus sérieuse. Il y a une entrée soit de soupes, de potages, et un second service soit de viande ou de volaille. L’entremet comprends les légumes, des oiseaux d’apparat comme le paon. Pour finir, il y a le dessert qui est composé de fromages et de fruits de gâteau.




Les sources :


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